Interview AS Treuil

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benoit-fouchereau

Rencontre avec Gabriel, un de nos testeurs depuis le début de l’aventure, après une saison avec l’ AS Treuil, il nous partage son retour d’expérience.

Pouvez-vous nous en dire un plus sur vous ? Quel pêcheur êtes vous ?

Je pêche depuis une trentaine d’années, actuellement à bord d’un Jeanneau Merry Fisher 695.
La mer je la pratique de différentes manières, selon l’état d’esprit du moment et ce qu’elle est prête m’offrir.

A titre d’exemple, j’adore partir très tôt en mer pour lever mes casiers et filets. La pêche au bar est une aventure que j’aime vivre seul, par contre pêcher de la daurade ou du maquereau cela se vit à plusieurs. Quelle fabuleuse expérience, pêche, pique-nique à bord, un grand moment !

Pourquoi avoir adopté l’AmarSecur Treuil ?

Je m’en suis servi toute la saison, c’est vraiment un système innovant et agréable à utiliser. L’effort de levage est démultiplié dans un rapport d’environ 2.5, ce qui est largement suffisant pour relever le casier en toute sécurité.
C’est, à mon sens, un système ergonomique et pratique.

Je l’ai d’ailleurs fait essayer à des amis, qui ont également eu envie de l’adopter.

J’ai découvert que le treuil a un anti-retour amovible, ce qui nous permet de faire une pause, escamoté le cliquet, et reprendre le cours de la remontée du casier quand on le souhaite et quelle que soit la météo, c’est très pratique.
En définitive, la version électrique n’est vraiment pas nécessaire, dès que l’on transporte de l’électricité à bord cela complexifie l’exercice pour des raisons d’électrolyse. La version manuelle du treuil suffit largement pour relever casier, palangre et lest de filet. (NB : l’AmarSecur Treuil est en inox marin inaltérable)

Avant l’arrivée du Treuil, la levée de casier c’était comment ?

Avant ? (rires) Ce n’était pas très sécuritaire.

Nous étions obligés de nous pencher en dehors du bateau. Cet effort peut être très dur si le bateau dérive et que le laize s’accroche et frotte sur des roches.
Vous savez, pour beaucoup de gens c’est une opération dangereuse et pénible, surtout si le cordage est glissant à cause des algues.
En tout cas je n’en ai pas que des bons souvenirs, lorsque la mer est très agitée, il faut avouer que ce n’était vraiment pas pratique et nous rencontrions beaucoup de difficultés.

Un petit conseil pour nos lecteurs ?

En ce qui me concerne j’ai placé le treuil sur le bord du bateau ainsi, lorsque j’arrive sur mes casiers, je prends le flotteur avec ma gaffe, je positionne le bout dans la roue du treuil, je rabats le galet pour éviter tout glissement du bout.
Il possède un système de centrage de bout qui fixe le cordage et permet une remontée en douceur.

Le dernier conseil est un conseil d’usage, le treuil est amovible, on peut donc tester le bord qui nous semble le plus pratique et le ranger dans le bateau si on le souhaite après usage, il n’est pas encombrant.